L’ONU encourage les pays à mettre sur pied de vastes programmes de préventions et de riposte aux inondations, afin de réduire les dégâts par l’organisation de la prévention, l’amélioration de la planification et la réduction des délais d’intervention. De tels programmes devraient aussi permettre aux organismes de secours d’assurer plus efficacement la coordination de la distribution de l’aide.
Selon Jamal Saghir, directeur pour le développement durable au sein de la Région d’Afrique de la Banque mondiale, « les récents événements dévoilent un besoin évident de recentrer les efforts sur la prévention des inondations, et non pas seulement sur la riposte. »
Les conditions météorologiques imprévisibles vont perdurer, ajoute Dewald van Niekerk, directeur du Centre africain pour l’étude des catastrophes naturelles à l’université du nord-ouest en Afrique du Sud. « Ce qui doit changer, c’est notre travail de préparation avant la catastrophe », souligne-t-il. « Les gens doivent comprendre la cause des inondations. Il pourrait y avoir une solution technique … ou un système d’alerte précoce ».
Cependant, de nombreux pays ouest-africains n’ont pas encore établi de tels systèmes de prévention. L’Agence météorologique nigériane affirme avoir prédit depuis mars 2012 et a plusieurs reprises, de graves inondations et conseillé aux autorités de nettoyer les canaux de drainage. Son directeur, Anthony Anuforo, a exprimé son indignation après que personne n’ait suivi ces conseils.